5 conseils pour toucher le chômage après un abandon de poste

En tant qu’employé au sein d’une entreprise, tout peut se passer comme vous le désirez. Mais il peut arriver qu’au moment de partir, votre employeur refuse de consentir à une rupture par consentement mutuel du contrat de travail, car il n’y voit pas d’intérêt. Si vous n’avez pas trouver un emploi ailleurs, que vous êtes au bout, et que vous envisagez démissionner sans avoir obtenu un accord à l’amiable avec votre employeur, vous pouvez prétendre à percevoir le chômage. L’abandon de poste consiste en théorie en une faute et la sanction applicable peut aller jusqu’au licenciement. Le licenciement donne droit aux allocations chômage une fois que toutes les conditions sont respectées. Ces dernières dépendent de la situation dans laquelle vous êtes.

L’abandon de poste

Si vous avez pris la décision de ne plus travailler parce que vous ne supportez plus votre employeur, cela ne mettra pas un terme à votre contrat de travail avec votre employeur. D’un point de vue technique, vous ne pourrez pas vous inscrire auprès de Pôle Emploi. L’employé qui décide d’abandonner son poste n’est pas un salarié ayant perdu son emploi et vous ne pourrez pas bénéficier des allocations chômage.

Vous êtes licencié suite à l’abandon

Si l’employeur décide de licencier le salarié doit envoyer la lettre de convocation à entretien préalable dans les deux mois qui suivent le premier jour d’absence de l’employé. Dans le cas contraire, il sera trop tard pour réagir. La lettre doit respecter un certain formalisme. Ce dernier doit revêtir la forme d’un courrier en recommandé avec accusé de réception et indique de façon claire à l’employé de reprendre son poste de travail ou de justifier son absence. Si aucune reprise n’est constatée par la suite, l’employeur devra engager une procédure de licenciement pour faute grave.

Une notification est envoyée à l’employé pour un licenciement pour faute grave, ce qui lui donne la possibilité de s’inscrire à Pôle Emploi et de profiter de l’allocation de retour à l’emploi. Pour l’employé en CDD, il s’agira d’une rupture de contrat à durée déterminée à cause d’une faute grave. L’expression licenciement concerne uniquement les CDI.

Le salarié prouve des fautes commises par l’employeur

L’employé à la possibilité de saisir le conseil de prud’hommes s’il estime que son employeur a commis certaines fautes justifiant la rupture du contrat de travail. Dans ce cas, il aura la possibilité de prétendre aux allocations de retour à l’emploi auprès de l’organisme Pôle Emploi.

Les différences entre faute simple, faute grave, et faute lourde

La faute simple concerne une négligence ou une erreur. Cette dernière n’implique pas forcément la rupture du contrat de travail. Quant à la faute lourde, elle implique une rupture de contrat de travail, car une des clauses n’a pas été respectée. Pour une faute lourde, il y a également l’intention de nuire concernant la faute lourde. Il peut s’agir d’un harcèlement sexuel, mis en danger, dénigrement vis-à-vis des autres employés, et un harcèlement moral.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*