Au quotidien, les animaux de compagnie sont une source infinie de bien-être. Ils permettent de lutter contre la solitude, la dépression, la maladie, etc. En réalité, ces animaux présentent des bienfaits aussi bien sur le physique que sur la morale. Seulement, dans un contexte de réflexion, la responsabilité des hommes sur ces animaux amène à se poser des questions sur la personnalité juridique de ces derniers. Suivez-nous pour tout savoir.
L’infériorité des animaux par rapport aux hommes
De tout temps, l’infériorité des animaux par rapport aux hommes a été admise. En réalité, la position aristotélicienne, depuis de nombreux siècles, n’a souffert d’aucun rejet. Elle suppose que les animaux ne sont dotés d’aucune rationalité, ce qui atteste leur caractère inférieur. Toutefois, le philosophe Théophraste, alors disciple d’Aristote, pensait tout le contraire. Seulement, sa position n’est restée qu’une anecdote.
La cessation de la souffrance animale
Au cours du siècle des Lumières, il est constaté une certaine remise en question. En effet, le philosophe français Rousseau avançait les origines animales de l’homme. De ce fait, ce dernier, selon lui, avait des obligations à l’égard des animaux. L’anglais Jérémy Bentham, quant à lui, mettait sur le même pied d’égalité la souffrance humaine et celle animale.
Le siècle suivant, il y eut des actions réelles pour la protection des animaux. Ainsi, en 1822, le Parlement anglais adopta la Martin’s Act. Elle constitue la première action légale visant à protéger les animaux. Cette loi portait sur l’interdiction des actes cruels à l’encontre du bétail.
Quelques années plus tard, la Société Protectrice des Animaux (SPA) voit le jour sur le territoire français. Elle se révèle comme un écho à l’avancée constatée au Royaume-Uni. En 1850, l’Assemblée nationale vote une loi concernant la défense des animaux.
La loi Grammont, comme elle est appelée, faire instance sur les peines encourues par les personnes ayant des comportements abusifs sur les animaux domestiques, et ce, en public. Au final, les ambitions portées par cette loi sont bien plus modestes que prévu. En effet, c’est la sensibilité des hommes qui est protégée au détriment de l’intégrité des animaux.
Les animaux : des personnes juridiques désormais
En 1978, la Maison de l’UNESCO proclame une déclaration universelle des droits de l’homme. Seulement, elle n’a aucune valeur sur le plan juridique. En réalité, il s’agit plutôt d’une action politique, car chaque pays dispose d’une certaine liberté quant à l’application de ses lois.
Il y a quelques années, le Parlement français a adopté de manière définitive le projet de loi qui modernise le statut juridique des animaux. Ainsi, ceux-ci sont désormais des êtres vivants et sensibles. Bien évidemment, ils cessent d’être des biens meubles comme autrefois.
De nos jours, vous ne pouvez plus disposer librement de vos animaux domestiques pour votre propre bien. En réalité, ils sont des membres de la famille au même titre que les autres. Généralement, ils constituent des présences rassurantes auprès de nombreuses personnes.
Le fait de choisir des animaux de compagnie implique certaines obligations à leur endroit. Étant donné que vous êtes responsable de leur bien-être, vous avez également le devoir de les connaître davantage afin de faciliter l’évolution des pratiques sociales. De cette façon, il sera possible d’assouvir à la fois les attentes des humains et le respect de l’intégrité des animaux.
En somme, les animaux de compagnie n’ont pas de droits. Toutefois, ils sont désormais des êtres vivants et sensibles, ce qui suppose que les humains ont certains devoirs à leur égard.
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